Amaréthys - L'héritage du Chomor
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 Seilann Hiutyn

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AuteurMessage
Seilann Hiutyn
Chef des mercenaires
Seilann Hiutyn


Messages : 92

Caractéristiques
Age: 22 ans
Arme(s): sabre, arc, bouclier
Pouvoir: Caméléon et résistance au froid

Seilann Hiutyn Empty
MessageSujet: Seilann Hiutyn   Seilann Hiutyn Icon_minitimeDim 11 Sep - 14:24

SEILANN HIUTYN

Nom : Hiutyn

Prénom : Seilann

Age : 22 ans

Sexe : Féminin

Votre race : humaine

Votre tribu : Onara

Pouvoir correspondant : Caméléon et résistance au froid

Description physique :
Seilann est de taille moyenne, elle mesure environ 1m75. De loin, elle apparaît comme une silhouette élancée bien qu’elle ait les épaules carrées. Comme la plupart des habitants d’Edinn qui vivent dans les montagnes, sa peau est basanée. Son visage est fin et anguleux : ses pommettes hautes et ses arcades sourcillées inclinées vers l’avant suggèrent que la guerrière ait eut un parent de race elfique. Ce qui contraste d’ailleurs avec sa musculature saillante : l’association d’un visage doux avec un corps que l’on pourrait attribuer à une brute. La jeune femme a une épaisse masse de cheveux lisses et d’une étrange couleur blanche. Ce signe particulier est dû à un traumatisme de son enfance. La plupart du temps, sa chevelure flotte dans le vent mais lorsqu’elle part en mission, elle noue ses cheveux et se coiffe d’un casque en bronze. Son front est toujours dégagé et se plisse lorsqu’Seilann pressent un danger. Ses yeux sont comme ceux de sa plus lointaine ancêtre connue : Onara, donc d’un sombre turquoise, couleur emblématique de sa tribu. De longs cils noirs rappellent sa féminité à quiconque se serait contenté de la considérer comme une barbare. Ses oreilles sont ornées de plusieurs petits anneaux dorés. Seilann a une tenue plutôt surprenante pour quelqu’un qui habite dans une région pourtant fraîche. En effet, elle porte une tunique de cuir ouverte sur les côtés lui faisant également office de pagne. De grosses boucles lient les morceaux de cuir alors que des morceaux de métal renforcent la partie stratégique du torse car ce seul vêtement constitue aussi son armure. Elle est chaussée de hautes bottes fourrées, remontant jusqu’à la moitié de la cuisse, et à semelle épaisse. Enfin, fixée sur ses épaules, elle porte une petite cape à capuche en fourrure. Son petit arc est fixé dans son dos par-dessus sa cape, tout comme son sabre dans son fourreau. Et par-dessus le tout : son écu, qui lui serre également de luge dans les situations extrêmes.

Caractère :
Seilann est une personne indépendante, elle n’aime pas devoir quoique ce soit à quiconque. En particulier de l’argent. En effet, bien qu’elle le nie avec toute la mauvaise foi possible, la jeune femme est radine. Cela serait dû au fait qu’elle ait grandit dans une famille aisée et que lorsqu’elle a été promu Chef des mercenaires, elle s’est retrouvée avec presque rien. Son père l’aurait volontiers aidé si sa mère n’avait pas été si catégorique dans le fait qu’elle doive se débrouiller parfaitement seule. De toute façon, Seilann est tellement fière qu’elle aurait refusé. Bref, s’il vous arrive d’aller à la taverne avec elle, ne vous attendez pas à ce qu’elle vous invite. La guerrière est bornée, lorsqu’elle a une idée en tête, rien ne l’arrête. Pas même son familier d’une tonne. Elle sera de plus toujours persuadée de la perfection de ses actions. L’activité favorite de la jeune femme est le combat et elle vous prouvera facilement qu’elle est douée pour distribuer des blessures. Seilann est d’ordinaire impatiente et capricieuse, c’est une véritable boule de nerf. Sauf lorsqu’elle se retrouve seule sur un flan de la vallée afin de contempler la beauté du paysage ou lorsqu’elle est en expédition. Particulièrement dans ce cas, elle devient calme et sait parfaitement se contrôler. Quand les vies de plusieurs hommes sont entre ses mains, tout ses sens sont en alerte et il en faut beaucoup pour la détourner de son objectif, à savoir la protection du groupe. Seilann est, la plupart du temps, extravertie et de bonne humeur. Cependant, le souvenir de son défunt frère peu la faire se refermer sur elle-même pendant des heures. Et la seule allusion à sa chevelure anormale la fait exploser de rage. Surtout lorsque l’on suggère que ses cheveux sont le signe de la vieillesse ou autre boutade déplacée. Si vous lui demander son avis sur la question des relations entre les Héritiers et les autres hommes, vous vous apercevrez rapidement qu’elle est complètement indifférente à ce conflit qui en bouleverse plus d’un. Toute sa haine est dirigée contre les monstres qui habitent la vallée et non contre les citadins.

Histoire :
La cruauté est chose humaine. Un animal ne possède pas cette capacité à prendre plaisir du mal qui est fait. Et lorsque l’on est victime d’un être vile, l’esprit est à tout jamais marqué.

Seilann est née dans une famille aisée que l’on aurait pu qualifier de noble. Son père, Asleth, était un descendant direct des Chomoriens naufragés dans la vallée d’Amaréthys et cela imposait un certain respect. Même si rien ne l’avait imposé, il était devenu membre du Conseil du village, choisit naturellement par les autres Héritiers qui voyaient en lui une personne capable de les guider comme l’avait fait la pionnière Onara des siècles auparavant. Le privilège de siéger au Conseil pouvait donc s’obtenir par le sang : les descendants de Taslyn, Pserh et Onara héritaient d’une place à leur naissance alors que les trois autres sièges étaient attribués à des membres élus. Personne n’avait jamais protesté quant à ces règles mêlant monarchie et démocratie.

C’est donc dans un confort respectable que la jeune Onara vit le jour. Lorsque ses parents l’accueillir au sein de la famille déjà composée de deux garçons, Seilann était un joli bambin souriant, à la peau basanée comme ses géniteurs, aux yeux d’un sombre turquoise et aux cheveux de jais. La couleur de ses yeux enchanta ses parents qui virent en eux un signe d’Onara, promettant un bel avenir à leur fille. Entourée par sa mère Mylûn et ses frères Reldar et Flein, la jeune fille grandit paisiblement.

Dès qu’elle fut en âge d’être instruite par les Maîtres et Sages d'Edinn, Mylûn l’envoya à l’école. Seilann était une élève studieuse et parfois indisciplinée. Lorsqu’elle eut dix ans, les cours la passionnèrent réellement car les Sages ne parlaient plus de matières classiques mais de magie. En effet, tous les habitants d'Edinn possédaient un pouvoir et les jeunes issus des unions des Héritiers devaient recevoir une éducation les préparant à maîtriser ces dits pouvoirs pendant leur puberté. En parallèle, Reldar et Flein lui dispensait une éducation guerrière. Ou du moins lui apprenaient les rudiments, car aussi motivée qu’une enfant de dix ans pouvait être, elle restait une enfant, avec sa faiblesse physique et son innocence.

Régulièrement, Reldar et Flein partaient en expédition, accompagnés d’autres Héritiers sur le pan de vallée opposée afin d’évaluer la menace des êtres des cavernes. Car si les habitants de Dornelanth n’appréciaient pas les Héritiers, les orcs, gobelins et autres créatures malfaisantes étaient tout autant - voire plus - dangereuses qu’eux parce qu’elles n’hésitaient pas à s’aventurer jusque dans le village. Un jour, alors qu’Seilann venait de fêter ses douze ans, ses frères décidèrent de l’emmener avec eux faire une patrouille. Ils prétendirent que c’était sans danger car c’était un simple aller et retour de routine. C’était des guerriers expérimentés et Asleth et Mylûn leur firent raisonnablement confiance. La jeune Onara emmena avec elle sa petite épée de bois et partit avec la troupe de soldats.

L’aller fut effectivement paisible. Ils ne croisèrent que quelques Dornelanthiens et durent se cacher mais le reste du voyage se passa sans embûche. Arrivé à mi-hauteur du versant, les guerriers s’arrêtèrent et examinèrent les environs. N’apercevant aucune menace, les Héritiers continuèrent leur ascension. Ils étaient presque au sommet lorsque sortant d’une caverne, les immondes créatures les encerclèrent. C’était un mélange de hyène et d’homme n’ayant hérité que des défauts des deux espèces. Les Héritiers étaient cinq sans compter Seilann et n’avaient malheureusement que peu de chance contre la vingtaine de gnolls. C’était en ne tenant compte que du nombre mais les Héritiers étaient puissants et motivés par la sécurité de leurs familles. Le combat commença.

Curieusement, les créatures semblaient avoir organisé leur attaque car ils se déplaçaient stratégiquement en petits groupes et cela ne ressemblait pas à leur méthode d’ordinaire indisciplinée. C’est d’ailleurs ce qui permettait aux humains de triompher la plupart du temps. Au bout d’une quinzaine de minutes, sept monstres et un homme étaient tombés. Seilann, abritée au centre du groupe de guerriers observait les combats complètement terrorisée. Une Taslyn tua encore deux gnolls et un Pserh un de plus mais d’autres ennemis sortirent de la caverne et vinrent soutenir leurs frères. Lorsque Flein regarda sa sœur droit dans les yeux, elle comprit qu’elle devait fuir. Seilann se faufila entre ses frères et courut aussi vite qu’elle pu vers la vallée. Deux gnolls s’élancèrent à ses trousses, suivis de Reldar. Sans jeter le moindre regard derrière elle, la fillette courut jusqu’à ce que sa gorge s’assèche et que sa pointe de côté la lance au point de la faire s’arrêter brusquement. Elle s’écroula dans la neige.

Seilann perçut des bruits de lames qui s’entrechoquent et de pas à proximité. Elle entendit son frère crier. Du coin de l’œil elle vit un monstre, elle ferma les yeux et de toutes ses forces souhaita disparaître. Lorsqu’elle les rouvrit elle pensa que son vœu s’était réalisé car le gnoll se tenait à côté d’elle mais ne semblait pas la voir. Lorsqu’il s’éloigna, l’Onara rampa dans la neige jusque derrière un rocher. Consciente de la trace qu’elle avait laissé derrière elle, elle se hissa sur la pierre et, toujours persuadée d’être invisible, grimpa encore un peu pour faire en sorte que l’on ne puisse plus la retrouver. De son point de vue, elle vit son frère, étendu sur le sol entouré des deux créatures qui l’avaient poursuivie. Un filet de sang s’échappait de sa bouche et tâchait l’étendue immaculée comme de l’encre sur du papier. Les gnolls s’amusaient à planter leurs lames dans son ventre et de son perchoir, Seilann pouvait entendre les hurlements de son aîné. Les immondes créatures prenaient plaisir à disséquer Reldar vivant. La fillette compris alors tout le sens du mal, de la cruauté, de la haine et surtout de la tristesse.

Un peu plus tard, les yeux rivés sur ce qui restait de son frère, Seilann ne réagit pas lorsque la Taslyn, le Pserh et Flein tuèrent les assassins. Flein chercha sa sœur des yeux et l’aperçu sur son rocher, le regard éteint. Il alla la rejoindre et elle se blottit contre lui en pleurant silencieusement. Il ne fit aucun commentaire sur ses cheveux qui étaient devenus aussi blancs que la neige. La Taslyn, à l’aide de ses jets de lumière, creusa une tombe et déposa le corps de Reldar au fond. Flein adressa des adieux à son frère et les quatre Héritiers regagnèrent Edinn.

Asleth et Mylûn pleurèrent leur fils mais leur deuil ne dura que quelque semaines car Seilann eut une petite sœur dont il fallait s’occuper et élever avec tout l’amour possible. Les Héritiers du village comprirent que la chevelure blanche de la jeune fille était due à sa première expérience de caméléon et que la peur avait sans doute empêché que le processus ne s’inverse entièrement. A partir de ce jour, Seilann décida de se consacrer à l’art du combat afin de pouvoir un jour remplacer son frère dans son rôle de guerrier. Contrairement aux attentes, elle ne se referma pas sur elle-même mais apparut comme une petite fille joyeuse et épanouie. Sa bonne humeur était véritable même si son âme était blessée. La mort de son frère l’avait marquée, la scène de torture la hanterai à jamais mais sa vie n’était pas terminée, elle avait encore beaucoup à accomplir.

Lorsqu’elle eut dix-huit ans, ses prouesses guerrières l’amenèrent à être choisie comme chef d’une petite patrouille de mercenaires chargée de protéger les convois de bûcherons de Dornelanth. Toute sa haine était, savait-on, tournée vers les créatures du mal et non les humains. Les Conseillés avaient donc pensé qu’elle remplirait parfaitement le rôle d’intermédiaire entre les habitants de Dornelanth et d’Edinn. Lors d’une expédition, le groupe d’Seilann s’est fait chargé par un troupeau de bison, c’est là qu’elle s’est liée à Oroch.

Depuis, elle est souvent sollicitée tout comme ses amies Jahëll et Leïh par Dornelanth et le peu d’argent amassé lui permet de mener une vie plus ou moins confortable.

Familier : Oroch, un bison d’une tonne qui lui sert de monture

Arme(s) : un sabre, un arc court et un bouclier rond
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Seilann Hiutyn
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